C'est facile.
Tout est tellement plus facile, refugiée dans ses bras, dans le creu de ses seins.
Ne plus penser qu'au battement de son coeur, ne plus penser.
Se sentir bien, se sentir libre.

Libre de pouvoir tout abandonner en l'espace d'une seconde s'imaginer s'évader. Construire un monde meilleur peut être.

"Construire un empire juste pour ton sourire."

Sentir que quelque chose bat en soi. Enfin.
 
Mais c'est tellement plus difficile de dire au revoir, même si c'est pour pas longtemps.
Les quais de gare deviennent insupportables.
Et là tout s'inverse. Tout redevient fade, la couleur du ciel, le goût des larmes.
Le goût des larmes... C'est vide à l'interieur.
Et pourtant ça continue de hurler de douleur; les hurlements les plus pénibles sont les plus silencieux.
Et on souffre, et comme accroché à cette souffrance tout recommence, on en voit plus la fin.

J'attends la vie, j'attends ma vie, je l'attends. J'attends la délivrance.

Tout reste à écrire.
Et mon premier mot, c'est Melody.


 
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