Jeudi 14 avril 2011 à 15:41


Ca m'flingue.

Les mots, j'en fais des maux, je les avales comme des couleuvres.
Et en ce moment ce qui me trotte dans la tête, c'est une vengeance.
Pas une piquette de premières créativité, non. Du grand cru.
De la culture pour tous, sous couvert de cruauté.

Vous prendriez bien une tasse de thé cyanure ?

Pures fantasmagories.

Le A est noir, le mien ecchymose.
Le ciel, morose au teint blafard
.

Jeudi 14 avril 2011 à 18:23

Il n'y à plus de souffle sur l'allumette.

"Les apparences c'est clair
Ne font que vous tromper
Les apparences c'est clair
Ne sont que nuage de fumée
Qui s'envolent en l'air
Pour mieux vous tromper
Les meurtrissures de la chair
Tout ce qui devait être
Et n'a pas été"

Valérie Leulliot

Non les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent être. Et moi qui ne suis pas une chose, je ne suis pas non plus ce que je parait, aux yeux du monde. Je suis un sombre décor ou un printemps fleuri, je suis art et médiocrité. Je suis fantaisie et banalité.
Je suis ce que les autres voient de moi.

Miroir ou imposture. Un nuage, un autre nuage.
Je file comme les courants d'air.


 

 

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Vendredi 15 avril 2011 à 15:25

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Instant karma's gonna get you.

Well we all shine on.

J'faisais un tour sur internet, un peu comme tout les jours, histoire de me trouver la chanson du jour, qui tournera en boucle dans mon oreille interne. Et j'me suis arreté sur Instant Karma de John Lennon, voilà.

Sinon aujourd'hui y'a pas que sur internet que j'ai fait un tour. J'ai été cueullir une tulipe jaune.

 En fait qu'elle soit jaune ou rouge ça importe peu. Une tulipe reste une tulipe. Mais apres tout je reste également auteur de ce blog, et si j'ai envie de dire qu'elle est jaune, je le dit. Mon dieu mais qu'elle pauvre folle, elle se defends avant meme de recevoir quelconque attaque ! Et puis aussi, si j'ai envie de faire des monologue sans interet, j'en fais, voilà.

Bref, apres avoir cueilli ma tulipe, j'ai entendu ma voisine gueuler comme un putois, criant à son mari de bien vouloir apporter le fusil. Le dit fusil était apparement destiné à tuer le blaireau, car le dit blaireau a bouffé le chat de la dite voisine.
Etrange histoire me diriez vous.

Mais de toute façon l'ordre n'est qu'un désordre organisé.
Et c'est bien la seule conclusion que l'on peut tiré de cet article.
Oupa.  

Dimanche 17 avril 2011 à 18:56

Attisée par la nuit, envolée par la vie.
"Y a pas la vie si y a pas la folie
La lâche pas elle passera qu'une fois
Dans de biens belles belles mélodies
Si ré la do c'est pas do ré si la"

Emma, les Têtes Raides.


Envole moi, par tes battements de folies.
La lumière resplendie sur tes ailes de poussière.
Ecorche mes souvenirs.
Ô douce épopée éphèmere.

Ton somptueux décor, aux néons malseins,
Théatre des lumières et des âmes perdus,
Chante moi hier encore éperdu,
Que reste en ma mémoire tes doux refrains.
Nuit d'opaline, Quand Viendra L'heure
Corps exquis, Sourire Métallique.

Lundi 18 avril 2011 à 21:39


Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse.

"Quand elles sont seules au bar, ou sur les trottoirs
Crucifiées par des siècles d'histoire
Quand on regarde un peu plus près
C'est sur qu'on peut se dire
Que c'est elles qui ont porté
Et qui portent la croix du monde
Sur leurs ailes..."


Adieu tristesse, bonjour tristesse, ou quand je vois les larmes leur tomber des joues.
De Sagan ou de Saez, la tristesse porte le nom de femme.
Les femmes sont passion, tristesse, hysterie et autres états furtifs.

Elles sont théatre du monde, actrices de cette pièce sans fin, dont l'absurdité et l'intrigue réside dans leur façon de porter le costume ou des escarpins.
 
Et moi je les aimes dans tout leurs roles et tout leurs états.

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Numero-trois

Karma & nicotine

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